Logiciel RGPD : les critères pour bien choisir en 2025 

RGPDSeptember 24, 2025

En 2025, bricoler sa conformité RGPD avec Excel et Word, c’est fini. Un logiciel dédié est devenu indispensable. Voici comment choisir le bon.

Pourquoi utiliser un logiciel RGPD ? 

Excel, Word, Trello, SharePoint… Pendant longtemps, les DPO ont bricolé leur conformité RGPD avec les moyens du bord. Et pour beaucoup, c’est encore le quotidien. 

Mais à mesure que les obligations s’accumulent — IA Act, NIS2, DORA… — et que les audits CNIL se multiplient, une réalité s’impose : un patchwork d’outils génériques ne suffit plus. 

Ce n’est donc pas un hasard si près de la moitié des entreprises utilisent déjà un logiciel dédié à la conformité RGPD — contre seulement 15 % en 2019. 

Centraliser les données, automatiser les tâches répétitives, collaborer efficacement, tracer les actions, anticiper les audits : voilà les nouveaux standards d’une conformité RGPD durable et scalable. 

Alors, si vous êtes convaincu(e) qu’il est temps de vous équiper, une question reste entière : comment choisir le bon logiciel RGPD

Dans cet article, on vous aide à y voir clair :   

  • Quels sont les critères essentiels pour choisir le bon logiciel RGPD ?   

  • Quelles sont les erreurs à éviter ?   

  • Et surtout, comment comparer efficacement les solutions du marché ? 

Un guide clair, pratique et actionnable. Pour que votre prochain outil soit un véritable copilote… et surtout, pas une usine à gaz. 

Quels critères pour choisir le bon logiciel RGPD ? 

Choisir un logiciel RGPD, ce n’est pas juste comparer deux démos et cliquer sur “ajouter au panier”. La vraie question est : est-ce que cet outil va vraiment me simplifier la vie de DPO et renforcer la conformité de mon organisation ? 

La réponse dépend de vos besoins. Parce qu’évidemment, il n’existe pas de solution unique qui conviendrait aussi bien à une PME de 50 personnes qu’à un groupe international de 20 000 salariés. Vos priorités ne sont pas les mêmes, vos contraintes non plus. 

Notre objectif ici n’est donc pas de vous livrer une check-list universelle, mais de vous présenter l’éventail des critères possibles. À vous ensuite de faire le tri, selon la taille de votre organisation, votre maturité technique et juridique, ou encore la pression réglementaire qui pèse sur vous. 

Pour garder ça clair et digeste, on a regroupé ces critères en 3 grandes familles. C’est parti !  

Les critères opérationnels pour une efficacité au quotidien 

Ergonomie & simplicité 

Un bon logiciel RGPD doit être intuitif. Pas besoin d’un manuel de 200 pages pour ajouter un traitement au registre. Plus l’outil est simple à utiliser, plus vos équipes terrain (RH, marketing, IT) pourront contribuer directement, sans surcharge pour le DPO.  

Automatisation & workflows 

La conformité est remplie de tâches chronophages : relances, accusés de réception, rappels de délais… Autant de micro-actions qui s’accumulent et finissent par peser lourd. 

Un bon logiciel RGPD automatise tout ça (notifications, workflows, modèles de réponses). Résultat : moins d’oublis, plus de rigueur, et des étapes qui avancent toutes seules dans les temps. 

Et surtout : vous récupérez des heures précieuses pour ce qui compte vraiment — la stratégie, l’anticipation, le pilotage. 

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Bibliothèques prêtes à l’emploi 

Tout le monde sait qu’un registre “vide” est intimidant. Certains logiciels RGPD embarquent des modèles prêts à l’emploi : fiches de traitement adaptées par secteur, questionnaires d’audit, modèles d’AIPD. Ces ressources font gagner un temps précieux, surtout au démarrage, et réduisent les risques d’oublis. Pour un DPO, c’est aussi un moyen de sécuriser son travail : s’appuyer sur des modèles validés par des experts. 

IA juridique intégrée  

Vous ne trouvez pas votre bonheur dans la bibliothèque de ressources prêtes à l’emploi ? Certains outils intègrent une IA spécialisée RGPD. Contrairement aux IA généralistes, elle connaît la réglementation sur le bout des doigts et vous aide 24/7 à remplir vos tâches répétitives ou à décortiquer des cas complexes. 

Reporting clair et en temps réel 

Des tableaux de bord lisibles, des exports PDF/Excel et des indicateurs clés (registre, AIPD, demandes de droits) accessibles en un clic. C’est ce qui vous permettra de suivre en temps réel l’avancement de votre conformité, mais aussi de parler le langage de la direction.  

Les critères organisationnels  

Collaboration & rôles clairs 

Le RGPD, ce n’est pas “l’affaire du DPO seul”. RH, IT, marketing, achats : tout le monde est concerné. Un bon logiciel doit clarifier qui fait quoi et tracer les responsabilités : qui valide, qui répond, qui suit l’avancement. 
Ajoutez un espace collaboratif intégré (chat, commentaires, partage de docs), et la conformité devient une démarche collective… au lieu d’un ping-pong interminable par email. 

Flexibilité & personnalisation 

Chaque organisation a sa culture, ses process et ses priorités. Un logiciel RGPD efficace doit rester souple : champs personnalisables, workflows ajustables, rôles configurables. Sans cette flexibilité, l’outil risque de vous enfermer dans une logique rigide… et de compliquer ce qu’il est censé simplifier. 

Le vrai plus ? Un éditeur qui reste à l’écoute de vos besoins et capable de faire évoluer son outil rapidement, en ajoutant les fonctionnalités dont vous avez réellement besoin. 

Connectivité & intégrations 

La conformité n’existe pas dans un silo. Un logiciel RGPD doit pouvoir s’intégrer à vos outils existants (CRM, SharePoint, Teams, ITSM…). Une API ouverte et des connecteurs standards facilitent cette communication. C’est la clé pour éviter le “patchwork” d’outils où les informations sont éparpillées.  

Centralisation des informations 

Registres, AIPD, audits, incidents, preuves, documents… Tout doit se retrouver au même endroit. Cette centralisation réduit les pertes d’info, évite les doublons et simplifie le pilotage global. 

Support & accompagnement  

La valeur d’un outil dépend aussi du support derrière. Un bon logiciel doit offrir un accompagnement réactif, avec des équipes qui comprennent les enjeux juridiques et pas seulement techniques. Cela inclut l’assistance au déploiement, la formation et l’aide continue. 

Les critères stratégiques : pérennité & confiance 

Mises à jour réglementaires 

Le RGPD n’est plus seul : NIS2, DORA, IA Act et bien d’autres viennent complexifier le paysage. Un logiciel RGPD digne de ce nom doit embarquer une veille réglementaire et mettre à jour automatiquement ses modules, modèles et fiches. Objectif : rester aligné avec la loi sans passer vos soirées à décortiquer des newsletters juridiques. 

Souveraineté & hébergement 

Où sont stockées vos données ? La réponse compte. Un logiciel hébergé en Europe (mieux encore, en France) évite les zones grises liées aux transferts hors UE et rassure sur la souveraineté numérique. Pour un DPO, c’est aussi un argument fort à présenter en interne : choisir un outil qui protège les données… jusque dans son infrastructure. 

Expertise juridique intégrée 

Un logiciel RGPD n’est pas qu’une brique technique. Sa vraie valeur se mesure aussi à la qualité de son contenu juridique : modèles, alertes, explications intégrées. Quand l’outil est conçu ou validé par des juristes spécialisés, il fait gagner du temps au DPO et sécurise la conformité. La différence entre un simple tableur maquillé et un véritable copilote se joue souvent là. 

Sécurité technique 

Choisir un logiciel RGPD, c’est aussi confier des données sensibles à un éditeur. Autant dire que la sécurité n’est pas une option, mais un prérequis absolu. 

Un bon logiciel doit garantir : 

  • Chiffrement robuste : AES-256, TLS 1.3… toutes les données, stockées ou en transit, doivent être protégées. 

  • Contrôles d’accès stricts : rôles clairs, authentification forte (MFA/SSO), accès limités au strict nécessaire. 

  • Traçabilité des actions : journalisation complète pour prouver la responsabilité (accountability). 

  • Hébergement certifié : datacenters ISO 27001/27701, idéalement en Europe. 

  • Tests réguliers : audits externes, pentests, bug bounty. Les promesses marketing ne suffisent pas. 

  • Au-delà de la technique, la sécurité est un signal fort : 

  • Elle rassure clients et partenaires. 

  • Elle protège le DPO et l’organisation contre les sanctions et les fuites. 

  • Elle montre que l’éditeur applique à lui-même les standards qu’il vous demande d’appliquer. 

Bref, si le logiciel n’affiche pas clairement ses certifications et son dispositif de sécurité, fuyez : un outil de conformité sans sécurité est une contradiction en soi. 

Conseils pratiques pour bien choisir son logiciel RGPD 

1. Faites le tri entre “essentiel” et “nice to have” 

Imaginez : vous êtes en démo avec un éditeur. L’interface est superbe, on vous présente des dizaines de modules (certains dont vous n’avez même jamais entendu parler). Tout a l’air séduisant. Mais, trois mois plus tard, vous réalisez que vous n’utilisez que 20 % des fonctionnalités… et que vos vrais problèmes (tenir le registre à jour, gérer les droits, tracer les actions) sont toujours là. 

Astuce : avant de commencer votre benchmark, établissez une grille avec vos priorités. Classez vos besoins en trois colonnes : vital, important, bonus. Ce tri vous évitera de vous faire embarquer par le “wahou effect” des démos. 

2. Testez sur vos vrais cas d’usage 

Beaucoup de logiciels paraissent fluides… tant que c’est l’éditeur qui fait la démo. Mais quand il faut créer une fiche de traitement ou répondre à une demande de droit, la magie disparaît vite. 

Conseil : exigez un accès test. Essayez vous-même de lancer une AIPD, de créer un registre ou de simuler une demande CNIL. Si vous galérez dès le départ, imaginez vos collègues non-juristes… 

3. Vérifiez le support (avant de signer) 

Un scénario classique : vendredi soir, 17h, vous recevez une demande complexe d’un salarié. Vous tentez de joindre le support de votre éditeur… silence radio. Résultat : stress, retard et perte de crédibilité. 

Astuce : testez le support pendant la phase de benchmark. Posez une question technique ou juridique et mesurez : délai de réponse, clarté, pertinence. Si l’éditeur brille déjà ici, vous savez qu’il sera à vos côtés dans les moments critiques. 

4. Ne vous fiez pas qu’à l’interface 

Un design épuré, des couleurs rassurantes, une navigation “sexy” : c’est attirant. Mais certains outils “jolis” sont creux. Vous vous retrouvez à bricoler à la main ce que le logiciel devrait automatiser. 

Conseil : derrière l’interface, vérifiez la profondeur : 

  • historisation complète, 

  • modèles pré-intégrés, 

  • alertes automatiques, 

  • workflows personnalisables. 

C’est ça qui fait la différence le jour où vous devez prouver votre conformité à la CNIL. 

5. Anticipez les évolutions réglementaires 

Vous choisissez un logiciel RGPD aujourd’hui… mais dans deux ans, vous devrez aussi gérer NIS2, IA Act, DORA. Si l’éditeur ne suit pas, vous êtes bons pour recommencer un benchmark. 

Astuce : demandez concrètement comment l’outil est mis à jour. Y a-t-il une veille intégrée ? Des modules actualisés automatiquement ? Des contenus pédagogiques intégrés pour expliquer les nouvelles obligations à vos équipes ? 

6. Ne tombez pas dans le piège du “moins cher” 

C’est tentant : deux outils semblent similaires, l’un coûte moitié moins cher. Mais derrière, vous découvrez : 

  • pas de support digne de ce nom, 

  • pas d’automatisation, 

  • beaucoup de temps perdu à jongler avec des fichiers externes. 

Conseil : calculez le coût global. Demandez-vous : combien d’heures (et de stress) vais-je économiser chaque mois ? Souvent, l’outil “un peu plus cher” est celui qui vous fait réellement gagner du temps et de la crédibilité.

En résumé : un bon benchmark, ce n’est pas une comparaison de plaquettes commerciales. C’est un test de terrain. Simulez vos vrais besoins, testez le support, anticipez vos futurs défis. En suivant ces tips, vous éviterez les pièges classiques et choisirez un outil qui sera vraiment votre copilote, pas un poids supplémentaire. 

Conclusion – Un bon outil, c’est celui qui vous simplifie la vie 

Choisir un logiciel RGPD n’a rien d’un concours de gadgets ou d’interfaces tape-à-l’œil. C’est une décision stratégique : soit votre conformité devient un poids, soit elle se transforme en levier de confiance et d’efficacité. 

Les critères essentiels à garder en tête 

  • Ergonomie & simplicité : un outil utilisable par vos équipes sans formation lourde. 

  • Automatisation & workflows : moins d’oublis, plus de temps pour le stratégique. 

  • Bibliothèques prêtes à l’emploi : fiches, modèles et questionnaires déjà pensés pour vous. 

  • Collaboration & rôles clairs : chacun sait quoi faire, tout est tracé. 

  • Centralisation : un espace unique pour registres, AIPD, audits, incidents, preuves. 

  • Mises à jour réglementaires : rester conforme face à NIS2, IA Act, DORA… sans effort. 

  • Sécurité & souveraineté : chiffrement, hébergement européen, certifications. 

  • Support & expertise juridique : réactif, clair, validé par des pros du RGPD. 

Le point à retenir 

Le bon logiciel RGPD n’est pas celui qui brille en démo, mais celui qui vous fait gagner du temps, réduit vos risques et s’adapte à vos besoins — aujourd’hui comme demain. 

Et maintenant ? 

La suite est simple : jetez un œil à Witik. Oui, il coche toutes ces cases. 
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Encore hésitant·e ? Découvrez aussi notre comparateur indépendant pour évaluer les principaux logiciels RGPD du marché — Witik inclus. 


FAQ  

C’est quoi un logiciel RGPD ? 

Un logiciel RGPD est une plateforme spécialisée qui aide les entreprises à gérer et à prouver leur conformité au Règlement Général sur la Protection des Données. Contrairement aux outils bureautiques classiques (Excel, Word…), il centralise toutes les démarches dans un espace unique et sécurisé. 

À quoi sert un logiciel RGPD en pratique ? 

Un logiciel RGPD sert à piloter vos obligations : registre des traitements, analyses d’impact (AIPD), audits de sous-traitants, gestion des demandes d’accès, suivi des consentements, formations, preuves de conformité… Le tout de manière fiable, traçable et collaborative.  

Pourquoi utiliser un logiciel RGPD ? 

Adopter un logiciel RGPD permet de : 

  • Gagner du temps grâce à l’automatisation, 

  • Réduire les risques d’erreurs humaines, 

  • Collaborer plus facilement entre services, 

  • Prouver rapidement votre conformité lors d’un audit. 

Quel est le meilleur outil de conformité RGPD ?  

Le meilleur logiciel RGPD dépend de vos besoins : taille de l’entreprise, budget, niveau de maturité en conformité. Pour comparer objectivement les solutions, appuyez-vous sur des critères comme l’ergonomie, les fonctionnalités, la sécurité des données et le support. Vous pouvez aussi gagner du temps en accédant directement à notre comparateur de logiciels RGPD pour visualiser les différences entre les principales solutions du marché. 

Quelles sont les fonctionnalités essentielles à vérifier ? 

Même s’il n’y a pas de checklist universelle, voici les critères essentiels à garder en tête :  

  • Ergonomie & simplicité : un outil utilisable par vos équipes sans formation lourde. 

  • Automatisation & workflows : moins d’oublis, plus de temps pour le stratégique. 

  • Bibliothèques prêtes à l’emploi : fiches, modèles et questionnaires déjà pensés pour vous. 

  • Collaboration & rôles clairs : chacun sait quoi faire, tout est tracé. 

  • Centralisation : un espace unique pour registres, AIPD, audits, incidents, preuves. 

  • Mises à jour réglementaires : rester conforme face à NIS2, IA Act, DORA… sans effort. 

  • Sécurité & souveraineté : chiffrement, hébergement européen, certifications. 

  • Support & expertise juridique : réactif, clair, validé par des pros du RGPD. 

Benjamin BarattaWitik - Expert RGPD & CSM